Métropole du Grand Paris : jusqu’à 16.000 euros d’aides prévues pour acheter un véhicule propre
L’interdiction des voitures (Crit’Air 5) à l’intérieur du périmètre entre Paris et l’A86 (à l’intérieur du cercle de l’A86) à partir de juillet 2019
La décision a été prise par la majorité des communes concernées. La Métropole du Grand Paris c’est, en petite couronne, 131 communes dont Paris.
Des aides sont prévues pour changer de véhicule
Il y aura des aides pour les personnes les plus défavorisées (il y a un plafond de ressources prévu). L’Etat, la Région, la Ville de Paris et la Métropole apportent des aides et elles pourront être cumulées, ce qui pourrait faire en tout jusqu’à 16.000 euros. Ces aides pourront permettre d’acheter un véhicule d’occasion et pas seulement une voiture neuve, précise Patrick Ollier. Une plateforme sera mise en place au plus tard en février 2019 pour informer le public.
Pas de sanctions tout de suite
Le président de la Métropole du Grand Paris indique qu’il y aura des sanctions lorsque le système de contrôle de la zone sera mis en place avec l’aide de l’Etat qui a prévu 350 millions d’euros pour les 15 métropoles de France. Il explique que c’est entre 2020/2022 que les premières amendes pourront être infligées. Il faut laisser le temps aux gens de changer leurs habitudes, de changer de voiture, « On ne va pas brutalement sanctionner les gens du jour au lendemain sans leur laisser le temps d’acquérir un véhicule propre... » indique Patrick Ollier.
C’est un combat qui n’est pas politique, l’écologie »
« C’est un combat de bon sens pour la santé publique et pour la préservation de la planète ». Patrick Ollier estime que la Métropole du Grand Paris est en retard par rapport à d’autres grandes métropoles qui ont créé déjà depuis longtemps ce genre de zone. Les voitures Crit’Air 5 cela représentent environ 120.000 véhicules dans la Métropole, précise-il.
Les gilets jaunes
« Lorsque la mobilisation exprime des inquiétudes légitimes, je n’ai rien à dire sur cette mobilisation, cela a été le cas samedi et dimanche. En revanche aujourd’hui cela commence à tourner mal et ce n’est pas bon pour le pays, pas bon pour l’économie, ce n’est pas bon pour le combat que mènent eux-mêmes les gilets jaunes, c’est -à-dire le pouvoir d’achat parce que ces blocages auront des conséquences graves sur l’économie. Je pense que le message a été entendu et je pense qu’il faut savoir sortir et éviter les problèmes de violence qui commencent à égrainer dans ce genre de manifestation. C’est ahurissant qu’il puisse y avoir des morts pour en manifestation dite pacifique« , réagit Patrick Ollier.